Conseil de Fabrique

Le Conseil de Fabrique, au sein d'une communauté paroissiale catholique, a pour mission de construire, d’entretenir les édifices religieux reconnus par l'Etat comme étant destinés au service du culte. Il administre et gère les collectes des quêtes et de vos offrandes pour permettre sur le plan matériel au curé d’assumer au mieux sa mission pour tous les offices et les sacrements. Le Conseil de Fabrique comprend le curé, le maire ou son représentant qui sont membres de droit et cinq membres cooptés, ces administrateurs sont désignés plus spécifiquement par les termes de marguilliers et de fabriciens.

Lors de la révolution le décret du 2 novembre 1789 les édifices religieux sont mis à la disposition de la Nation sans toucher aux biens des Fabriques. Mais ils sont confisqués par le décret de Brumaire an III (1793) qui déclare propriété nationale tous les actifs des Fabriques.
Le 8 avril 1802, le Concordat, signé par le Pape et le premier Consul rétablit le culte en France et est reconnu loi d’État. Lors du décret du 7 thermidor an IX (26 juillet 1803) les Fabriques deviennent alors des établissements publics du culte et les  biens des Fabriques non aliénés sont rendus. Lors de la séparation des Eglises et de l’Etat en 1905 les trois départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin qui étaient allemands  ne sont pas concernés et les Fabriques subsistent comme établissements publics. Par conséquent, en application de l'article 181 de la Constitution, de la loi du 4 mars 1870 sur le temporel des cultes, la reconnaissance des cultes entraîne la prise en charge de diverses dépenses par les pouvoirs publics. Ils concernent notamment: la prise en charge par les communes des déficits liés à l'exercice des cultes et la mise à disposition par les communes d'un logement ou, à défaut, le versement d'une indemnité compensatoire en faveur des ministres du culte.

Le conseil est composé de :